Super Riders est un nanar incroyable pour un tas de bonnes et de mauvaises raisons. Top 3 :
1) Le scénario : Superman 1 et Superman 2 (si si) affrontent les sbires de la terrible organisation "Satan". C'est tout ? Eh oui c'est tout, parce que pendant 1h30 ils ne feront que ça (pour notre plus grand plaisir à vrai dire). Il faut savoir que les deux supermens sont dotés d'un pouvoir complètement fantastique, celui de se transformer (via un petit plan "salto" qu'on retrouvera une bonne trentaine de fois) en espèce de Power Ranger... mais en mode mouche. Bref, il faut le voir pour le croire.
2) Les costumes : sans doute 90% du budget. Le film est une véritable animalerie en plastique, chaque sbire tirant son physique et ses attaques d'un animal (celui qui est tombé sur le tamanoir l'a bien dans les fesses). Je vous le dis, il faut entendre les ennemis de Super Riders se présenter un par un avant de mourir. Rajoutez une petite musique type cirque (en fait, elle y est déjà), et on se croirait dans un parc d'attraction, entraîné sur les montagnes russes de la nanardise.
3) La grosse astuce bien sale des producteurs. Ce n'est pas rare dans le monde du nanar, mais je me suis encore fait avoir... J'ai appris sur Nanarland que le film était en réalité un montage de plusieurs épisodes d'une série japonaise et de moyens-métrages ! Et le pire (à part les milliards d'incohérences ponctuelles), c'est que le tout se tient debout... Décidément, chapeau messieurs, vous nous avez bien trituré le cerveau.
Ma scène préférée :
"Montre insecte !"
"Monstre des mers !"
"Monstre des vers !"
"Monstre des marais !"
"Monstre sanguinaire !"
"Monstre de la mort !"
"Monstre de l'espace !"
"Monstre des cavernes !"
"Monstre bison !"
"Monstre canin !"
"Monstre du cancer !"
"Monste des abysses !"
"Monstre vampire !"
"Monstre des montagnes !"
"Monstre des ténèbres "
"Monstre de la traîtrise !"
"Monstre reptile !"
"Monstre de la lave !"
"Monstre de la moooooort !"
"Monstre des forêts !"
"Monstre squelette !"
"Monstre des volcans !"
"Monstre des glaces !"
...
Putain mais ça s'arrête jamais ce bordel ?