A Stepford, une petite bourgade du Connecticut, Joanna et son amie Bobbie constatent avec agacement à quel point les femmes sont entièrement soumises à leurs maris. Elles font toutes les tâches ménagères, récurent du sol au plafond, s’occupent des gosses et cuisinent toute la journée et le pire, c’est qu’elles y prennent même du plaisir et en redemandent. S’inquiétant de cette situation pour le moins étrange, elles commencent à s’inquiéter et décident de comprendre ce qu’il se passe…
Bryan Forbes adapte le roman éponyme d’Ira Levin, véritable satire féministe qui devient ici un thriller psychologique où les femmes au foyer deviennent volontairement des caricatures d’elles-mêmes. La femme au foyer devient l’archétype de la femme idéale, prête à tout pour satisfaire son mari, dans une ambiance pensante, montant crescendo.
Les Femmes de Stepford (1975) met en lumière la condition (si ce n’est, l’exploitation) de la femme dans cet american way of life dominée par la gent masculine, seul regret et pas des moindre, une mise en scène bien trop amorphe, si bien que le film a tendance à s’éterniser sur près de 2 longues heures alors qu’un bon 90min aurait pu suffire.
Une adaptation qui connaîtra trois suites sous la forme de téléfilms avec La Revanche des épouses de Stepford (1980), Les Enfants de Stepford (1987) & Les Maris de Stepford (1996), ainsi qu’un remake de l’œuvre originale avec Et l'homme créa la femme (2004) avec Nicole Kidman & Matthew Broderick.
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