Quand on sort d'avoir vu "les feux de la rampe", on ressent à la fois de la nostalgie mais aussi de l'espoir
En résumé, un vieil artiste comique, qui est devenu un alcoolique à qui il ne reste plus que le souvenir des moments de gloire, recueille chez lui une jeune fille, une jeune danseuse qui a tenté de se suicider du fait d'une paralysie de ses jambes. Il contribuera à sa guérison puis à sa renaissance et à sa future gloire.
Il y a donc de la nostalgie sur la gloire passée, sur l'évolution du goût du public mais surtout l'espoir dans le passage de relais à la jeunesse, dans le spectacle qui doit continuer mais peut-être sous une autre forme. A travers Calvero, Chaplin revient sur le personnage de Charlot et clôt définitivement le débat en le faisant mourir de la plus belle et heureuse façon qui soit.
La mise en scène de la jeune Claire Bloom est très émouvante : des scènes inoubliables par exemple, celle où elle s'écrie, extatique, "je marche, je marche, je marche" ou celle de la gifle que Calvero lui assène avant d'entrer en scène ou encore celles où elle contemple Calvero avec un tendre regard... J'arrête l'énumération pour dire, en fait, que chaque fois qu'elle apparaît est un petit bonheur en soi. C'est mieux.
Et pour finir, le dernier spectacle en duo avec Buster Keaton est un petit bijou.
Film bouleversant, inoubliable, rempli d'espoir.