Les Gardiens de la Galaxie, c'est du héros Marvel avec de l'humour dedans.

On retrouve tout ce qui fait la force de cet univers : des héros charismatiques (ou super balaises à défaut d'être charismatiques), des vaisseaux spatiaux fantastiques, des créatures diverses et surprenantes, des scènes d'action avec des gros biceps ou des armes surréalistes qui peuvent détruire le monde entier de l'univers galactique de la mort qui tue (ouais aussi).
Les héros sont un ramassis de canailles (classique dans l'idée) issus d'univers forts différents et qu'a priori, rien ne destinait à œuvrer ensemble. Starlord, la créature verte qui l'accompagne (non, pas l'arbre !), le raton laveur génial, la plante verte (non, pas la fille), la brute, tous possèdent un petit quelque chose qui en fait des personnages intéressants à suivre. Leur rencontre est bien orchestrée, leur union un peu plus forcée passe quand même.
L’univers est riche de son espace, de ses décors, de ses cités, de ses vaisseaux, de ses gueules... et de ses méchants. Le grand méchant apparaît vraiment impitoyable et son look bleu-gris assure le côté dark du bestiau. De quoi rendre marteau n'importe qui !
En plus de tous ces bons ingrédients, on a de l'humour, sympa, souvent de bon aloi. Il transite par le raton laveur mais aussi par Starlord qui n'est pas le dernier pour la déconne en musique.
Parlons-en de la musique : pour qui aime les 70's, c'est juste excellent et habille le film de moments dantesques. Je pense à une scène spatiale avec du David Bowie, ça envoie du son !
Petit plus s'il en fallait encore, l'arbre qui apporte des petites touches de poésie par moments, une sève savoureuse qui irrigue la narration.

Mais, avec autant de louanges me direz-vous, pourquoi seulement un "7" pour ce film ??? Et vous aurez bien raison. Parce qu'il y a un "mais".
Le hic, ce sont les relations entre les personnages. Pas n'importe lesquelles. Celles entre le raton laveur et l'arbre sont excellentes. En revanche, la relation fraternelle (voire plus si affinités) entre Starlord et la tueuse verte (impitoyable depuis l'enfance quand même !) évolue positivement bien trop vite pour être crédible. C'est la partie la plus mal jouée, lorsque le réalisateur essaye de distiller de l'émotion, c'est souvent raté. Sauf celle du début avec sa mère. Là, c'est tout bon. Mais la suite peine un peu (idem pour l'amitié naissante déjà solide entre la brute psychopathe et ses nouveaux amis) et heureusement que l'humour récurent du raton laveur décape ces moments pas toujours justes.

Alors en dehors de ces imprécisions qui m'ont quand même un peu gâché la fête, je ne vais pas bouder mon plaisir et apprécie à sa juste mesure un pur divertissement sans prise de tête. Ici, pas une once de réflexion mais de l'action et de la déconne à plein réacteurs, ça donne de l'énergie pour la soirée.
J'irai donc voir la suite sans hésitation, en espérant que le tir soit rectifié.
Apostille
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le 22 août 2014

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