Lucie, agent de la police technique et scientifique vient de perdre son compagnon et après un passage à vide (et en HP) elle entend reprendre ses fonctions. Etant donné son grand âge, sa hiérarchie lui déconseille mais ne peut s'opposer à sa volonté. Un jeune couple avec une petite fille emménage dans le pavillon voisin du sien. Ils sympathisent instantanément. Mais lorsque Lucie découvre que Yann, le père et mari, est un activiste anti-flics avec casier judiciaire, son conflit moral la plonge dans les affres du doute et l'embarras.

Je n'ai pas cru à grand chose dans cette histoire. L'amitié voire la tendresse réciproque entre les quatre protagonistes est immédiate et sans progression. Au point que Lucie en arrive à s'occuper rapidement de la petite et à lui prodiguer ses leçons (elle ne va pas à l'école alors que sa mère est enseignante). Lucie reçoit par ailleurs la visite régulière de son défunt compagnon. Isabelle Huppert depuis Sidonie au Japon maîtrise parfaitement la vie avec un fantôme et elle essaie de garder sa neutralité dès lors qu'elle connaît les activités de Yann.

Le film est plombé par une voix off quasi permanente qui ne nous explique pas ce que l'on voit à l'écran comme c'est souvent le cas, mais nous informe de l'état d'esprit et des sentiments et sensations de Lucie. Le réalisateur nous explique la différence entre casseurs (des vilains qui cassent pour le plaisir) et black blocks (qui cassent avec de vraies revendications). Il est permis de sourire. L'étrange fin laisse un doute.

Reste le trio d'acteurs (la petite joue comme une patate), les conversations entre Afzia et Isabelle et Isabelle et Nahuel sont les moments les plus intéressants du film, cela ne fait pas beaucoup et j'ai rapidement bâillé.

Et puis j'apprends qu'André Téchiné a fait l'objet d'une plainte pour harcèlement sexuel contre (le trop rare) Francis Renaud et j'en ai vraiment RAS LE BOL de ces vieux chnocks qui ne savent pas maîtriser leur libido.

Créée

le 25 juil. 2024

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