Et encore un film avec le mot « vacances » s'apparentant à un navet, un ! Je ne sais pas quel étrange optimisme m'a laissé imaginer que cette énième comédie du nullissime Jean Girault et de son tout aussi nullissime scénariste Jacques Vilfrid pourrait m'amuser, en tout cas il n'était clairement pas de rigueur. L'illusion aura duré quelques vagues minutes, le temps d'écouter Louis de Funès et cette inimitable façon qu'il a de parler anglais... Hélas, plus les minutes passaient, plus l'indigence du scénario et des situations devenait criante.
Loin du rythme trépidant que Girault souhaiterait insuffler, la « comédie » se transforme rapidement en débâcle sans la moindre idée et au niveau d'humour affligeant, la seule bonne surprise venant de l'anglais Ferdy Mayne, parvenant même à faire un peu d'ombre à notre Louis national. Ça n'en reste pas moins terriblement mauvais, les dernières minutes s'apparentant même à un supplice face au vide abyssal caractérisant « Les Grandes Vacances ». À fuir !