Encore une grosse claque, un western classique, mais pas tant que cela dans ses thèmes : on a quand même affaire à un homme qui tente de résoudre pacifiquement les conflits, et qui en sera résolu à limiter le bain de sang entre les deux patriarches ivres de haine. La musique est maintenant aussi un classique. La photo et le montage sont exemplaires, les acteurs formidables.
D'après Patrick Brion (encyclopédie du western), Wyller y voyait une allégorie de la guerre froide. Pas moi. J'y sens plus les conséquences du besoin tellement humain de s'inventer un ennemi pour exister. Pour haïr. Mais on n'est pas tellement loin finalement.
A noter la présence de Caroll Baker, qui s'illustrera les décennies suivantes en allant tourner plein de giallo chez nos amis italiens...