Un film sur-explicatif et une mise en scène qui fait grossièrement défaut.

Perdue au beau milieu de la forêt, Mina trouve refuge dans une maison, déjà occupée par trois personnes. Elle ne tarde pas à découvrir les règles que renferme ce lieu très secret…

Il s’agit ici du premier long-métrage d'Ishana Shyamalan (fille de...), adapté du roman éponyme d'A.M Shine. Bien évidemment, la première question que l’on se pose tous (ou presque) est de savoir si le talent de son père est héréditaire ou non. Pour le moment, on est en droit de se questionner, tant il n’y a rien qui va (ça n’est que son premier film, on n’est pas à l’abri qu’elle s’améliore par la suite, enfin, on l’espère).

Ne vous y trompez pas, Les Guetteurs (2024) est avant tout un film fantastique et sûrement pas horrifique (pas la moindre tension ne se fait ressentir, on frôle plus d’une fois l'encéphalogramme plat). Le principal défaut du film, c’est qu’il est sur-explicatif (il passe son temps à nous expliquer ce qu’il se passe sous nos yeux, quand ce ne sont pas les protagonistes eux-mêmes qui le font à hautes voix, nous prendraient-ils pour des cons au point de vouloir tout nous prémâcher ?).

Sans parler des invraisemblances parfois grotesques qui ponctuent tout le film

Sans parler du plot twist qui s’avère parfaitement raté et donne l’impression d’avoir été torché sur un coin de table parce que personne n’avait visiblement une meilleure idée pour conclure ce film…

Non seulement le scénario n’a rien de transcendant mais même la mise en scène fait grossièrement défaut. On aurait pu espérer pouvoir se reposer sur le casting, mais là aussi, ça chie dans le ventilo, entre une Dakota Fanning insipide, une Olwen Fouéré prévisible et un Oliver Finnegan consternant, il n’y en a pas un pour sauver l’autre.

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