Scientia est celare Scientiam
Le film recèle un trésor en lui, l'histoire qu'il relate.
Figgis voulant surfer sur l'immense succès du "cercle des poètes disparus" en livre une pauvre et académique version.
La raideur britannique, face à la décontraction américaine, l' enseignement du latin et du grec langues mortes déclaré has been au profit des langues vivantes, l' opposition entre le professeur de sport populaire par ses exploits, et le professeur de langues anciennes détesté pour la discipline qu'il fait régner ( le "Hitler des secondes").
Aucun cliché ne nous est épargné, et Albert Finney que je me figurais grand acteur, échoue à jouer la carapace qui se fissure.
J'ai attendu, attendu, que le film décolle, avant d'en sortir un brin dépité.
La sagesse est de ne pas étaler sa science,
Figgis fait tout le contraire, avec un sens peu commun du contre-sens.