Pierre Richard est un acteur que j'apprécie, personnellement, uniquement quand il est acteur. Et il ne devrait jamais sortir de son rôle d'acteur.
Je l'avais déjà écrit à l'occasion du film "le distrait" (1971) que je n'avais pas vraiment aimé …
Mais là, un an plus tard, Pierre Richard récidive. Bon, soyons clairs, je lui ai donné sa chance quand j'ai vu que Yves Robert avait participé au scénario.
Oui mais non. D'ailleurs, ils s'y sont pris à quatre (P. Richard, Y. Robert, Ruellan et Topor) pour établir un scénario qui tient en quelques mots :
"Alfred a toujours été malchanceux et maintenant qu'il est adulte, il n'y a pas de raison que ça change. Allez-y, c'est open bar. C'est Pierre Richard qui régale."
Ou
"tout objet mobile ou immobile placé ou touché par Pierre Richard ne peut que se transformer en arme de destruction massive"
Alors on peut mettre les acteurs talentueux qu'on veut derrière, on obtient un immense cafouillis plein de gags, même pas drôles.
Un gag qui ne m'a fait ni rire ni sourire, juste levé un de mes sourcils c'est lorsque Pierre Mondy (présentateur TV genre Guy Lux) met une cible devant la caméra en demandant aux téléspectateurs de tirer sur la cible. Evidemment, un paysan bas du front (Paul Préboist = gag) qui trait son cheval (gag) en regardant l'émission sur la télé (posée dans le fumier = gag) prend son calibre 12 et tire sur la cible foutant le feu à sa ferme (gag). D'accord, j'ai spoilé et je m'en excuse mais peut-être que ça va faire rigoler un éventuel lecteur.
Des films comme ça quand on les voit en entier sans s'endormir, ça devrait compter double pour la retraite.
J'hésite pour la note entre 2 ou 3. À cause de la photographie mais aussi d'Anny Duperey, bien mignonne, dont on se demande bien ce qu'elle fout là, je vais me hisser à 3.