Tout d'abord, le film fut tourné en relief, ce qui explique certains choix de plans frontaux. Pas mal pour le réalisateur borgne qu'était André De Toth ! Il rééditera, d'ailleurs, l'expérience sur "L'homme au masque de cire" à la même époque. Comme pour "Le cavalier de la mort", il s'agit d'une production de Randolph Scott et Harry Joe Brown pour Columbia. Un chouette western de série B, rythmé et plaisant, avec son lot de poursuites, gunfights et attaques (une très belle séquence d'attaque au milieu des rochers) qui valent le coup d'oeil. Pour l'occasion, le monolithique Randolph Scott s'est ici confectionné un rôle plus riche et contrasté qu'à l'accoutumée avec ce personnage de justicier qui se rachète d'un passé trouble (aux côtés du célèbre et controversé Quantrill). Dans les seconds rôles, on reconnait Lee Marvin et Ernest Borgnine.