dans les années 1970, les Minions vont faire la rencontre du petit Gru, qui se rêve déjà d'être méchant, et qui a en tête d'intégrer les super-vilains, nommés Vicious 6. Il va se lier d'amitié avec Will Karnage.
Après une attente de deux ans due à la pandémie, les Minions 2 ont envahi les salles à l'été 2022 avec le succès que l'on sait. Sauf qu'au bout de cinq films (j'inclus la saga des Moi, moche et méchant), la formule commence sérieusement à s'user, où les Minions font des grimaces pas possibles, où Gru rêve de conquérir le monde comme un Minus & Cortex à lui tout seul. Vu l'époque, c'est bourré de références seventies, qui vont aussi bien du disco jusqu'à une reprise assez surprenante de Born to be alive de Patrick Hernandez en passant par toute une scène où les Minions vont apprendre les arts martiaux par une vieille dame doublée par Michelle Yeoh.
Il y a bien quelques moments où on sourit, notamment le fameux plan des Minions qui font un regard comme le Chat Potté, ou la scène baston finale qui reprend un peu l'imaginaire des mangas, avec un plan clairement tiré de One Piece (quand un des ennemis se prend un coup de pied sauté qui l'écrase au sol), mais on sent que c'est fait pour amasser un maximum de fric, ce qu'il réussit parfaitement, mais qu'il se repose un peu trop sur ses lauriers à tourner autour de Gru et/ des Minions ; quand je lis qu'il va y avoir un quatrième volet de la saga Moi, moche et méchant, j'en suis épuisé d'avance...