Chronique complète :
https://sunread26.wordpress.com/2022/11/23/les-murs-vagabonds/
Extrait :
Je suis tombée par pur hasard sur ce film là, réalisé par Ishida Hiroyasu qui a aussi fait le mystère des pingouins. L’intrigue nous place aux côtés de Kosuke et Natsume ayant presque fini le primaire, amis d’enfance, ils ont commencés à se perdre de vue depuis qu’ils ont été forcés de déménagés de leur ancien immeuble. Nastume, ayant une enfance difficile, elle se sentait très proche de la famille de Kosuke qui l’accueillait à bras ouverts et en l’acceptant telle qu’elle est.
En soit, je trouve l’intrigue vraiment sympa, même si, d’un point de vue global, celle-ci est assez simple, le chemin pour arriver à la fin est vraiment sympathique à voir. Malgré tout, il y a un détail qui me laisse perplexe, et c’est le fait que se soit des élèves de primaire… Au Japon, ce cursus ce termine vers 13 ans (11 pour la France), donc certes ils sont un peu plus âgés, mais j’aurais mieux placée l’intrigue en milieu de collège personnellement. Ou alors, adapté la traduction en classant les élèves dans une catégorie différente suivant les pays… Pourquoi est-ce gênant, parce que les enfants évoquent d’eux-mêmes le terme « souvenir d’enfance » comme s’ils n’étaient déjà plus des gamins… Il n’y a également pas beaucoup de recul vis-à-vis de ses événements, après peut-être qu’au Japon la vision des choses est bien différente, mais pour moi ça aurait été plus cohérent.
Outre ce détail j’ai beaucoup apprécié tout le reste, certes certains passages sont vraiment compliqués tant les personnages en ont même sont chiants, mais bon le but c’est de les faire mûrir. On a le droit à plusieurs types d’enfants, de la capricieuse à celle qui ne se plaint jamais, du rigolo au trop sérieux. Chacun vie à sa façon le fait de grandir et de devoir dire adieu… J’ai eu de la chance, j’ai commencé à perdre des êtres chers à partir du collège, mais il faut bien avouer, plus le temps passe, plus la liste s’allonge. A chaque fois la même question revient : comment vivre sans eux ? Et en vient également l’envie de ne plus perdre, car c’est douloureux et personne n’aime souffrir, encore plus lorsqu’on est encore enfant. Impossible pour moi de ne pas penser à tous ses être chers, parfois partis bien trop tôt, avec une petite larme à l’œil.
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