Bon en allant voir le film, on connaissait le scénario. Les gentils contre les méchants, pas si méchants que ça,qui veulent détruire la planète, ou juste quelqu'un parce qu'il ont été mis de côté par la société. Pauvre petits incompris, n'est -ce pas. Bien entendu, on se prépare encore et toujours à retrouver le coté mélo-dramatique de Disney avec l'incontournable thème du deuil qui va permettre au final de faire naître le héro ou tout du moins lui faire comprendre qu'il se bat pour quelque chose de vraiment bien.
Mais bon c'est Disney, alors on y va quand même! Et au final, même il n'y a pas de grandes évolutions au niveau du scénario, on n'en sort pas déçu, bien au contraire. Pourquoi cela, et bien parce que Dinsey sait se renouveler et incorpore à son éternelle recette un petit côté Marvel pas dégueulasse qui fait son petit effet.
On vient donner au film d'animation un petit plus calquer comme il faut sur The Advengers le tout lié par un fond geek parfaitement assumé.
Bref, si le deuil est ici le point de départ de l'aventure, il laisse cependant place à l'humour en un claquement de doigts. Tout ne se joue pas sur les détails qui font que de fil en aiguille on finit par rire. Non, non. Le film met en avant un ado comme on en trouve aujourd'hui, baigné depuis sa naissance dans le hight-tech, toujours aussi gauche qu'au siècle précédemment et qui ne sait pas gérer son flot émotionnel. Mais peut importe, Bay Max à la rescousse. Ce gros bibundum candide par excellence qui vient rappeler la figure paternelle et maternelle à la fois. Un peu caricatural et pourtant si fin en même temps. Il vient chaperonner gentiment notre héro comme le ferais notre grand-frère ou soeur. Un vrai bain d'amour et humour. Un Disney quoi, moralisateur et pourtant généreux.
C'est ce qui fait le charme. Le combo humour-moral qui permet de s'adresser au plus petits facilement et montrer que comme dans la vie, on peut passer du rire au larmes sans soucis. Comme dans la vie (et surtout un bon dessin-animé Disney).