Ça faisait longtemps qu’un Disney ne m’avait pas diverti à ce point. L’humour contenu dans ce long métrage est bien dosé, notamment dans les scènes entre le personnage principal et Baymax. De plus, Disney nous propose une animation fluide, lisible et rapide jusqu’à la fin. Le spectateur suit, avec un plaisir non dissimulé, les aventures de ses nouveaux héros. L’équipe de John Lasseter a réussi le pari impossible de proposer une histoire sympathique, tout en faisant une fusion des super-héros de comics et des animes japonais.
Du côté américain, l’emprunt le plus visible est celui de Spiderman. A cause de sa timidité et de son intelligence, le Héros a une passion marginale qui l’exclut des gens de son âge : les combats illégaux de robots. Ces traits de caractère sont présents chez un certain : Peter Parker. Mais heureusement, une personne va l’inciter à prouver sa valeur en mettant en avant son talent qu’il ne doit pas gâcher dans des activités peu recommandables. Un grand talent implique une certaine responsabilité. J'ai déjà vu un truc dans ce style. Pas vous ? Cela va l’amener à rencontrer un certain Professeur Callaghan qui va lui montrer le chemin à suivre .
Après un deuil, le héros se retrouve seul, avec sa tante, qui fait tout pour le soutenir.
Pour se venger, il va, par la force des choses, se créer son propre costume, avec l'aide de connaissances qui vont l'aider dans sa tâche. Son combat va l’amener à se déplacer dans les airs, le long d’une station de métro aérienne. Le méchant se déplace à l’aide d’une création très élaborée,
un peu comme le Dr. Otto Octavius. A certains moments, elle se déplace un peu comme la substance maléfique de Venom. Le héros glandeur qui se révèle être un fils de riche à un père qui ressemble à Stan Lee. De plus, son costume est de la même couleur que celui du bouffon Vert.
Si après tout cet inventaire, l’emprunt n’est pas flagrant, je ne sais pas ce qu’il vous faut ! Attendez, il y a d’autres références. Quand Hiro Hamada avec Baymax passe près du Golden Gate Bridge pour voler ensuite à la surface de l’eau, il s’agit d’un clin d’œil au film de Superman. Je dois préciser que l’armure créée pour Baymax ressemble étrangement à celle de Iron Man. Vers la fin, il prend la même position que le super héros de Marvel précité quand il se pose au sol. De plus, les personnes qui s’associent forme un ensemble homogène et complémentaire, à la Avengers ou aux 4 fantastiques.
Du côté de l’influence des œuvres japonaises, chaque personnage a une couleur qui lui est propre, comme les Powers Rangers. Facilement identifiable et mémorisable pour les enfants. De plus, la façon qu’a le héros de se positionner sur Baymax est une variante de ce que l’on voit dans la plupart des animes de méchas japonais (Macross, Gundam Wing..). En effet, il est dessus au lieu d’être à l’intérieur.
La référence la plus connotée est le poing de Baymax qui peut se détacher du bras dans des moments importants. Impossible de ne pas penser à Goldorak. Le combat final dans les airs fait penser à une variante de ceux que l’on retrouve dans Dragon ball Z. De plus, le masque kabuki du méchant ressemble à celui du personnage de Bleach.
En plus de ses diverses influences issues des comics et des animes japonais, on retrouve, aussi, des emprunts à la culture populaire américaine.
En effet, une des créations d’Alister KREY ressemble à celle que l’on retrouve dans le film Stargate. D’ailleurs, lorsqu’il en fait une présentation à l’armée, il y a un gradé avec son costume bleu qui a les traits du Général George S. Hammond de la série SG1, interprété par Don S. Davis.
De plus, Disney aime bien faire des clins d’œil à ses autres films. Ici, Gogo tomago a une arme et un costume qui font penser à ceux de Tron. Sans oublier l’introduction qui donne l’impression de regarder le début de Real Steel, distribué par The Walt Disney Company France avec le combat de Robots qui va permettre de présenter le héros du film : Hiro Hamada. Côté action, lorsque les héros s’enfuient dans une petite voiture pour échapper à leur ennemi. Cela renvoie à l’une des scènes anthologiques que l’on trouve dans Jason Bourne.
L’avantage de ces Nouveaux Héros est qu’il favorise l’amitié entre les personnages au lieu d’une romance qui plomberait le rythme du film. Malgré toutes les références énumérées ci-dessus, le film vaut vraiment le coup d’œil parce qu’il propose un spectacle coloré et très réussi. Le générique de fin est bien fait mais un peu long. Il est nécessaire de rester jusqu’au bout pour être sûr d’avoir tout vu.