Ouah, purée j avais effacé ce film de ma mémoire, mais contre mon gré car quand je suis sorti de la salle j'avais oublié que j étais allé au cinéma, c'est sur le parking quand j ai vu écrit en grand Cinéville que je me suis rappellé que je viens de voir l'un des plus gros navets des films français. Et pourtant, je suis un des rares à ne pas abhorrer les comédies françaises car je suis un spectateur au rire facile. Ayant vu la bande annonce, je sentais déjà le navet à des kilomètres, la bande annonce présentait une sorte de parodie du film Aladin (un grand classique du cinéma), mais dans un autre univers, celui de Cendrillon. Le problème, c'est que quand ton film repose sur une fiente sans nom pour construire ton scénario et tes vannes, faut pas s'attendre à grand chose. C'est comme si tu étais sur la plage et que tu donnais à ton enfant pour faire un château de sable un seau de bouse liquide. Et je suis tendre sur la métaphore puisque même la bouse à une histoire qui tient debout (une graine qui pousse, qui grandit et entretenue, de la naît un joli brin d'herbe, qui est ensuite mastiqué par une belle vache salers , qui ensuite digérera cette magnifique bectance, qui sortira par la porte arrière), on arrive à suivre l'évolution et on comprend le sens. Ce film n'arrive même pas à réussir cela. Et pour vous montrer la dureté de ma métaphore, le film possédait un beau filet de sauvetage avec un casting vraiment propre (Josiane Balasko, Didier Bourdon, Arnaud Ducret) mais bon, quand on fait une équipe de foot avec trois attaquants de haut niveau, mais que derrière tes défenseurs sont presbytes et ton gardien unijambiste, tu va te prendre des raclées. Je ne pourrai même pas vous résumer le film tellement que le scénario est vide, le fil conducteur du récit s'est transformé en un double noeud trop serré. Le jeu d'acteur arrive à être mauvais, tous les personnages sont surjoués. Et l'humour , ahahah, l humour de film. Je me suis tapé plus de barre devant shinning que devant ça. Je n'ai jamais autant regretté mes 15 balles (on était deux), j'ai l'impression d'avoir perdu mon argent à jamais, d'avoir une dette jamais remboursable. C'est la première fois de ma vie où pendant la séance je suis sorti du film (mentalement) au bout de 20 minutes et je me suis dit à haute voix "c'est quoi ce navet". Et je m'en veux d'y être allé. Mais vous savez, c est comme quand il y a une mauvaise odeur, on est curieux, c'est la même chose avec les interdits, comme si il y avait panneau "ne pas appuyer sur le bouton", on va toujours essayé d'appuyer dessus pour voir. C'est la même chose avec ce film, mais si vous appuyer sur ce bouton, vous allez perdre 1h30 de votre vie, 1h30 précieuse que vous ferez mieux d'utiliser pour cuisiner, faire du sport où écrire un scénario mieux que celui de ce film (ça vous prendra 30 minutes, il vous restera 1h pour faire des bonnes pommes de terres au four). Un conseil, fuyez.