Goodbye Stranger
C'est en 1957 que Federico Fellini co-écrit et met en scène Le Notti di Cabiria, relatant les déboires d'une prostituée un peu simplette et pleine de vie qui croit régulièrement au grand amour avant...
le 5 mai 2017
30 j'aime
1
Le site est de retour en ligne. Cependant, nous effectuons encore des tests et il est possible que le site soit instable durant les prochaines heures. 🙏
Notes :
1. Premier clou dans le mélodrame : Cabiria se fait voler son sac par un « amoureux », Giorgio, en se faisant pousser à l’eau, elle se noie presque.
2. Son travail, ses rapports avec les autres prostituées (son refus d’être maquée, etc...), Wanda en particulier. Son monde, sa maison.
3. La rencontre avec l’acteur célèbre. Les demi-adresses au spectateur (petites grimaces de commentaire des situations, toutes plus inspirées et poétiques les unes que les autres : le génie de l’actrice Masina. Chaplin.) Pas jetée à l'eau, mais tout de même enfermée dans la salle de bain. Toujours secondaire.
4. Le pèlerinage et la crise personnelle (préparation à une rencontre...). Le miracle qui ne vient pas... Rencontre avec les pauvres et l’homme qui les nourrit de nuit. (Grotte identique à celle de « La Ricotta » ? Oui, il semblerait.).
5. La scène d’hypnose dans un cinéma-cabaret. « Oscar ». Hypnotisée, devant tous, elle révèle son grand cœur à un nouveau Giorgio.
6. Les rendez-vous avec Oscar, contrepoint furtif avec un frère, qui lui parle de la paix avec Dieu et le final chaplinesque (construction dramatique parfaite où les solutions sont toujours les meilleures, à la fois évidentes, justes psychologiquement et inattendues bien que préparées merveilleusement). Écho terrible de la première scène et de la cruauté dont sa foi inébranlable dans l'amour et le désir d'être aimée la font victime parfaite, sacrificielle.
7. Le sourire final. Tout est perdu, tout est gagné... Création d'un au-delà par le sourire, l'au-delà de l'action (méchante) et de la réaction (méchante). Masina brise la malédiction, sinon pour elle, du moins pour nous. Et c'est encore plus poignant.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs films de Federico Fellini
Créée
le 17 sept. 2015
Critique lue 631 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Les Nuits de Cabiria
C'est en 1957 que Federico Fellini co-écrit et met en scène Le Notti di Cabiria, relatant les déboires d'une prostituée un peu simplette et pleine de vie qui croit régulièrement au grand amour avant...
le 5 mai 2017
30 j'aime
1
Sorti en 1957, Les Nuits de Cabiria n’est pas à proprement parler un film « néoréaliste », ce courant cinématographique étant daté de 1943 à 1955 (environ). Pourtant, il en porte toujours les marques...
Par
le 11 juin 2021
21 j'aime
La notte de Cabiria est un superbe morceau de bravoure de mise en scène. Fellini filme sa femme avec une si grande délicatesse. Acte d'amour. La perle du film est bien cette Giuletta Massina qui...
Par
le 5 janv. 2013
20 j'aime
Du même critique
Revu récemment le 6 juillet 2011 sur écran d'ordinateur mais surtout le 18 et le 20 mai 2014, en salle. Toute la grandeur du film ne m'est apparue d'ailleurs que sur grand écran... en projection...
Par
le 12 sept. 2015
12 j'aime
Film masculin au possible, proche de la grossièreté souvent et pourtant porté par la grâce du jeu... Cavalier réussit un pari unique, celui d'une collaboration étroite avec ses acteurs qui, si mes...
Par
le 2 oct. 2015
11 j'aime
La vraie comédie est-elle évangélique ? C'est ce que semble prouver (ou vouloir montrer) le Fils de Joseph. En quoi ? En résistant à l'appel du meurtre, du règlement de compte. Comment ? Au lieu de...
Par
le 8 mars 2016
10 j'aime
1