Dans la ville de Mashhad, un tueur cible des prostituées. Une journaliste débarque de Téhéran pour enquêter. Elle malmène par la même occasion les forces de l’ordre et de la justice, peu enclines à capturer un meurtrier dont les victimes sont en contradiction avec les textes sacrés de l’Islam.
Les Nuits de Mashhad (ou Holy Spider) sort à point avec les manifestations qui sévissent présentement dans le seul pays majoritairement chiite du Moyen-Orient. Tandis que la plupart des états de la région bouillonnent sous un soleil de misère ou étouffent sous la poigne torride d’une famille omnipotente, l’Iran bouscule. Et le film du réalisateur irano-danois Ali Abbasi reflète cette sans-gêne. Quitte à servir un thriller à l’occidental.
L’inspiration hollywoodienne s’exprime dans bien des scènes. Les plus perspicaces verront le fameux Zodiac de David Fincher se promener quelque part sur un boulevard mal famé. On est indubitablement devant un suspens aux ficelles facilement dénouables. Peu de surprises viendront chambouler l’adversité de cette partie du monde reconnue pour son tourbillon de violence. Surtout lorsqu’il est misogyne.
La suite ici en tandem avec une critique du film RRR - https://lacritiquedumoment.wordpress.com/2022/12/08/les-nuits-de-mashhad-rrr-du-ying-au-yang/