Guillaume se démène pour conserver son travail de chauffeur de maître. Son patron lui donne alors pour mission de conduire Anne Walberg, personnalité connue pour son nez fin et ses caprices.
Miss Walberg et son chauffeur. Elle exècre l’odeur de la cigarette sur ses mains qu’elle renifle comme un animal en chasse. Il ne supporte guère son attitude royale et ses exigences dépourvues de mercis. Pourtant, elle et lui, âmes cabossées par les aléas de leur vie, pourraient bien apprendre l’un de l’autre.
On reconnaît sans mal le parfum du couple mal assorti qui, après une approche agressive, s’apprivoise petit à petit. Une senteur de déjà-vu plutôt classique, gagnant en subtilité lorsqu’elle élude la romance fleurie. D’ailleurs, l’allusion de Mademoiselle à une possible coucherie s’évapore dans un regard d’incompréhension qui la rend très amusante. On se laisse volontiers surprendre par l’univers de la parfumerie qui implique ici des lieux insolites comme celui d’une usine polluante ou d’une grotte préhistorique. Quant au duo choisi – Emmanuelle Devos et Grégory Montel, qui vaut plus que dix pour cent –, il trouve la note juste. D’eux se dégage un charme agréable, plus discret que capiteux.
6.5/10
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