En Autriche au XIXème siècle. Carmilla, une mystérieuse femme brune, laisse dans son sillage de belles jeunes femmes mortes, avec à chaque fois deux traces sanglantes de canines dans la poitrine ...
Je tiens à dire que j'ai surnoté sans nul doute, c'est un pur produit calibré Hammer Films avec érotisme soft (des fesses et des paires de seins), crissements de violons, moults cris à faire réveiller des morts, jolies jeunes femmes innocentes hypnotisées et chasse au vampire (tout y est, manquait juste l'eau bénite). Le chant du cygne de ce studio légendaire en vérité, dont les parts de marché seront taillées en pièces par la nouvelle vague de films d'horreur des années 70 (La Nuit des morts-vivants, Carrie, L'Exorciste...).
Inspiré du roman Carmilla de Sheridan Le Fanu (qui donnera des idées à un certain Bram Stoker), il vaut essentiellement pour les formes on ne peut plus affriolantes de la superbe Ingrid Pitt (à se damner, vraiment) et de ses victimes (Madeline Smith surtout, son regard étrange l'aide bien pour jouer les hypnotisées), et pour les seconds rôles, des piliers du genre (Ferdy Mayne, Douglas Wilmer et Peter Cushing) qui éclipsent tous les autres quand bien même la durée d'apparition de chacun n'excède pas 5 à 6 minutes, et le bon vieux carton-pâte avec brume artificielle, gentiment kitsch.
Je me suis laissé mordre j'avoue.