La cité de la joie
Le couple de La Paillheres, lui ancien châtelain, elle institutrice, se lance dans un périple en direction de l'Asie. Ils sont extrêmement sensibilisés par le sort d'un bidonville situé sur une décharge de Phnom Penh, la capitale cambodgienne. Ils vont y bâtir une école, véritable cour de recréation pour ces enfants, et fonder l'association PSE (pour un sourire d'enfant). Le documentaire raconte les rencontres et les liens humains forgés par ce projet.
Peu de documentaires furent présentés cette année et rendre hommage à ce couple au grand cœur s'avère une magnifique initiative. Un couple qui par une pudeur et une retenue frappantes, accepté néanmoins de mettre leurs empathies à nu et invitent le spectateur à une riche rencontre emplie de témoignages rudes sur la dureté du régime des Khmers rouges et les comportements excessifs de certains adultes qui vont en choquer.
Mais la note positive engendrée par la métamorphose de ces victimes, de même que l'hommage final réchauffent les cœurs.
Le film s'intéresse vraiment à l'aspect humain et a la justesse dans ce cas, de ne pas porter de jugements historiques, les témoignages parlant suffisamment d'eux-mêmes.
A recommander et je vous encourage à rester jusqu'à la fin du générique où un ultime cadeau est offert...