Yé mal au coeul Olivier...
Olive et Tom, vous connaissez?
Ce dessin animé sur des enfants qui jouent au foot sur des terrains de 5 km de long, et dont les tirs surpuissants transperce les filets.
Et vous vous rappelez de Julian Ross, ce joueur à la technique pure et racée, et qui serait bien meilleur que le héros Oliver Atton, s'il n'avait pas une maladie au coeur?
Et ben Les Petits Princes, c'est un peu l'histoire d'un Julian Ross qui vient de la France profonde. Le foot, c'est sa vie, il est prêt à tout pour vivre son rêve, jusqu'à mettre sa vie en jeu, malgré une malformation cardiaque.
On y suit son parcours dans un centre de formation, avec son lot de rivalités et d'amitiés, ses premiers amours, et son ascension vers les sommets.
C'est un premier film, et ça se sent dans la réalisation, souvent plus proche du téléfilm, sauf durant les séquences de football, où là, c'est la métamorphose, on est au coeur de l'action sur le terrain, on vit le jeu. Le ballon nous passe entre les jambes, on subit les pertes de balles, les récupérations, les tacles, et l'explosion de joie quand le ballon rentre dans les buts. Un vrai bonheur si on aime le foot, et le sport tout court.
Les Petits Princes, c'est un film touchant, doté d'un casting au diapason (les ados savent jouer à la fois la comédie et le foot), et malgré quelques maladresses, l'enthousiasme au final l'emporte.
Encourageant pour un premier film.