L'agence tous risques.

Il y a du monde et du beau dans ce film. Et c'est superbe ce qui ne gâche rien.

Une bande est engagée pour récupérer la jolie femme d'un ponte de l'or noir enlevée par les bouffeurs de fayots.

Il y a du Burt Lancaster en cascadeur qui se balade en slip de cow-boy mais en slip quand même, du Woody Strode en limier qui scrute l'horizon, du Ralph Bellamy en magna du pétrole qui ne quitte pas son train comme Artemus Gordon dans « Les Mystères de l'Ouest », du Lee Marvin en chef de bande égal à lui-même , c'est à dire génial, du Jack Palance en mexicain à moustaches, de la Claudia Cardinal plus belle que jamais, et Robert Ryan et il faut que tu le notes, rien que pour son personnage, ça vaut le coup d'oeil.

Ne jamais frapper un cheval devant le vacher Robert Ryan, un femme ça peut passer, mais ne touche jamais à un canasson quand le Robert est dans les parages sinon ça va barder, pauvre fou.

Chouette western où les aventures en bande de cette clique donnent à Richard Brooks l'occasion de s'éloigner de sa came habituelle, de livrer un film où flotte la manipulation mais la mélancolie aussi, avec des personnages désabusés, vestiges d'une autre époque.

À noter aussi, le Sergent Noir ne sait pas utiliser des jumelles. Putain.

Djieke.

(qui va bien, merci et toi, ça biche?).