Un an de la vie du petit village d'Espigoule, situé dans le Haut-Var, à l’aube du nouveau millénaire où, au fil des saisons, on découvre le quotidien de ses habitants.
Les 4 saisons d'Espigoule (1999) est une oeuvre hybride, à la frontière entre le réel et la fiction. Une sorte de mockumentaire réalisé dans le village fictif d'Espigoule (en réalité, à Ginasservis, dans le Var, le village d’enfance du réalisateur) où l’on ne sait jamais si l’on doit rire ou bailler à s’en décrocher la mâchoire, car en ce qui me concerne, je n’y ai absolument pas adhéré. C’est d’autant plus regrettable que j’apprécie énormément les documentaires, qui plus est, se déroulant dans la France rurale. Sauf qu’ici, on ne sait pas trop ce que l’on regarde, un mix improbable entre un épisode de Strip-Tease et un reportage du Groland (ou bien celui de Jean-Pierre Pernaut dans son JT du 13h).
Ces vrais-faux personnages à la Pagnol évoluent face caméra au fil des saisons, un peu à la façon de Farrebique (1946) de Georges Rouquier, sauf qu’ici, tout est faux… ou presque, puisqu’ici, chacun y joue son propre rôle, à travers de courtes séquences scénarisées. J’aurai aimé y adhérer, en rire et savourer pleinement ce voyage dans la France profonde, à l’accent du sud et au soleil chatoyant, mais rien à faire, je suis resté sur le bas-côté tout du long.
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