Dieu que tout cela est gras !
Bon en même temps, un film sur deux patineurs artistiques qui se haïssent et que l'on oblige à concourir en couple dans une première non-mixte de l'histoire, ça ne peut pas donner quelque chose de propre, surtout si Will Ferrell est un de ces deux (le plus gras, allez savoir pourquoi...).
C'est une production Ben Stiller, avec tout ce qu'on trouve dans le frat pack habituellement, pour le meilleur et pour le pire... Du coup on a un peu l'impression d'avoir déjà vu ça, que ça tire sur la corde, que 60 millions pour faire un remake de Dodgeball sur glace ça frise l'indécence et que tout cela montre un peu que nos héros ne sont pas les seuls à tourner en rond pendant tout le film....
Avec ça, il y a bien sûr les moments savoureux habituels, les plus gras, la Will's touch en quelque sorte, et une appartition mémorable de Luke Wilson dans la réunion des sex-addicts anonymes.
(Tiens, à propos de Wilson, on se demande pourquoi ils ont pas engagé Owen dans le rôle du deuxième larron en lieu et place d'un Jon Heder dentu assez révulsant,)
N'empêche, ne soyons pas sévère, j'ai eu, probablement grâce à une charmante compagnie et à une accorte bouteille de vin de derrière les fagots, quelques uns de ces bons rires gras (eux-aussi, décidément...) qui participent à ma légende lors des ciné-kloubs. Alors certes, l'effet de surprise est un peu émoussé, mais le mélange épais glisse tout seul. A réserver néanmoins aux amateurs du genre...