Mais qu'est ce qui s'est passé dans les années 2000 ? Quelqu'un s'est-il dit « on prend un sport, de préférence ridicule, et on en fait une comédie, de préférence ridicule », ce qui a fait rire tout le monde avant qu'ils se rendent compte que, mince, ça se vendait.
Jeu : Je te donne une sélection de film, puis les « sports » en question et tu dois les relier. Mais n'utilise pas ton crayon sur l'écran sinon papa et maman ne vont pas être contents !
Les films :
- Dodgeball (2004)
- Ricky Booby, roi du circuit (2006)
- Balles de feu (2007)
- Semi-pro (2008)
- Road-Trip : Beer Pong (2009)
Les activités vaguement sportives :
- Balle au prisonnier
- Beer-pong
- Basketball amateur
- Courses de NASCAR
- Ping-Pong
(C'était facile, hein?)
Je ne vous apprends rien, dans Les rois du patin, on va parler patinage artistique.
James McEllroy a été adopté et élevé pour en faire un champion du patinage. Sensible et effémine, il est la face élégante de ce sport. Chazz Michael Michaels est le côté rock'n roll, il vit d'excès, d'alcool et de femmes. Les deux, évidemment, ne s'entendent pas. Et lors de la remise d'un prix en viennent aux mains : ils sont alors bannis des compétitions et vivent de petits boulots humiliants. Mais il y a une faille, et s'ils veulent retrouver leurs patins, ils vont devoir s'entraîner et surtout s'accepter pour concourir aux championnats mais dans la catégorie couple.
Une belle bromance qui s'annonce. Et c'est le cas. Le ying et le yang du patinage artistique vont donc devenir copains. Peut-être un peu trop rapidement, au vu de la sensibilité différente qui pourtant les animait, le film aurait pu épaissir les clés qui permettront l’évolution des relations.
Ce n'est clairement pas mon « film avec Will Ferrell » préféré, puisqu’il joue Chazz, mais son interprétation diffère de celle qu’on lui offre d’habitude, dans une composition plus brute et rock qui peut rappeler certains rôles de Jack Black.
Ceci dit, le partenaire de Will Ferrell est vraiment la vedette du film, et il est joué par Jon Heder. J'allais vous dire tout le bien de sa prestation dans la série 30 Rock, hilarante, mais je confonds avec Jack McBrayer, pardon. Ils se ressemblent un peu trop à mon goût, mais les deux sont aussi bons dans ces rôles faussement insignifiants.
Il est amusant. Si son contenu n’est pas bien original, le squelette du scénario est assez commun dans les films sur le sport, son cadre spécifique lui permet d’apporter un peu de variété, malgré un manque évident de folie.