Cette critique fait partie de la liste "48Hrs with Walter Hill".
https://www.senscritique.com/liste/48Hrs_with_Walter_Hill/1587246
Sorte de "musical/beat'em up", Streets of Fire bénéficie d'une réalisation soignée de Hill et d'une BO très entrainante.
Comme à son habitude, il réemploi des acteurs/actrices avec qui ils s'entend bien.
C'est ainsi que nous retrouvons Deborah Van Valkenburgh (The Warriors) dans le rôle de Reva, Grand L. Bush (qui apparaitra aussi dans Brewster's Millions), Peter Jason (la majorité des films de Hill) et John Dennis Johnston (48Hrs., Extreme Prejudice...).
Il engage aussi Michael Pare -car il lui trouve une rudesse mêlée d'innocence- et lui propose le rôle principal, après que son choix numéro 1 n'est pas été disponible (il s'agissait de Tom Cruise).
Pour l'antagoniste, Hill opta pour le jeune **Willem Dafo**e et reconnut plus tard, que celui-ci était la meilleure chose qui pouvait arriver au film.
Quant à Diane Lan**e, c'est à contrecœur qu'il la fit auditionner (il souhaitait **Daryl Hannah) non pas à cause de son talent d'actrice, mais de son jeune âge (Lane avait 18 ans à l'époque du tournage).
Streets of Fire est donc un film coloré, dynamique et quelque peu violent (le contexte, ainsi que la bagarre finale).
Après le hit de Flashdance, lui et son producteur habituel Lawrence Gordon (associé avec un certain Joel Silver...) se dirent qu'il serait bon d'exploiter cette veine musicale, mais dont l'optique principale serait de créer une sorte de comic-book live (d'où les transitions stylisées) et d'en faire une franchise.
Seulement, le film n'eut pas le succès escompté (il doubla tout de même sa mise, ce qui n'est pas mal quand même) et le personnage de Tom Cody ne devait plus avoir d'avenir (sauf dans une séquelle officieuse réalisée par Albert Pyun et interprété par le même Michael Pare).
En résumé, un long métrage sympathique et enlevé où les scènes live (où Diane Lane est doublée vocalement par Laurie Sargent, ce qui me chagrine un peu) ont un rendu génial et éclipse quelque peu un certain manque de charisme dans le jeu de Pare...
"Let see the color of your money"