Trois films en trois ans, on peut dire que la licence des Tortues Ninjas au cinéma a eu le vent en poupe au début des années 90. Mais ce troisième opus marque une véritable cassure avec les deux premiers opus. Et garde dans mon cœur une saveur particulière.
Nous sommes propulsés au 17ème siècle en plein Japon féodal, s’ouvrant peu à peu sur le monde et découvrant ainsi la poudre à canon des commerçants occidentaux. Le prince Kenshin (Henry Hayashi) est en pleine révolte contre son père, lui en voulant de faire la guerre au village de sa chère et tendre Mitsu (Vivian Wu). Arrêté par quatre samouraïs, il laisse éclater sa colère sur des moines avant de se saisir d’un sceptre…
Pendant ce temps, de nos jours, enfin dans les années 90, à New York, April O’Neil (Paige Turco) s’apprête à partir en vacances. Elle décide de passer dire au revoir aux Tortues avant son départ, avec les bras chargés de cadeaux. Parmi ces cadeaux, un sceptre, en tout point identique à celui de Kenshin. En moins de temps qu’il n’en faut pour dire pizza, le sceptre s’éclaire alors qu’April et Kenshin échangent leur place ! Quel choc pour April de se retrouver si loin de le passé, où on la considère comme une sorcière, et pour Kenshin qui tombe sur quatre tortues géantes et un rat qui parle !
Ni une, ni deux, les Tortues (qui ont fait une sacrée cure weight watchers) s’embarquent pour un voyage dans le temps, afin de sauver April, mais très vite, la cause de Mitsu et son village les incite à rester un peu plus longtemps, histoire de remettre à sa place le seigneur Norinaga (Sab Shimono) et de calmer les ardeurs de Walker (Stuart Wilson).
Le film garde les éléments essentiels, l’humour, l’action à gogo, les nombreux combats auxquels on rajoute le Japon féodal, de superbes décors naturels et des samouraïs ! Cependant, je suis assez déçu par le nouveau look des Tortues et par les dialogues… A voir en version originale, mais la traduction française est ras les pâquerettes…
Bref, ce troisième opus est mon préféré, pour le côté Japon qui en ressort. S’il est moins bon que le premier, il relance bien la licence après un deuxième film catastrophique. L’humour n’est pas toujours exceptionnel (la faute à des dialogues en dents de scie) mais l’action est au rendez-vous.