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Le temps perdu
Eric est un éditeur sous pression : le dernier tome de la trilogie Dedalus, le phénomène littéraire actuel vient d’être écrit par son auteur et il est temps de le traduire en plusieurs langues : un groupe de traducteurs/traductrices est réuni dans un château en huis-clos avec interdiction de communiquer. Pourtant un hacker parvient à enfreindre la sécurité et exige que Eric verse une rançon sous peine de parution internet de cet opus.
Le voici donc cet intrigant thriller sur les aléas de l’édition. Une étrange bande-annonce m’incita à tenter l’expérience. Elle s’avère assez inégale mais non une perte de temps.
Un incendie ouvre le film: en tenant compte de la bande-annonce, l’on se retrouve interloqué et se demandant : comment peut-on commencer par la fin? Et la perte de temps, on est pas loin de la ressentir durant la première heure : interprétations forcées (mais au final justes), style et photographie quelque peu hachés et une impression de déjà percer le mystère. À tort
Car effectivement Roinsard, dont je débutais la filmographie avec cette apparente critique de l’édition, s’en contrefiche littéralement : il nous offre la personne coupable de l’acte assez rapidement le croit-on, mais joue avec le temps chronologique pour finalement nous surprendre sur la véritable motivation de l’attaque, qui s’avère le fait marquant.
En éditeur dictateur, Wilson est parfait de même que Olga Kurylenko qui semble jouer un rôle dans cette énigme. La bande-son est tout à fait prenante et mon titre trouve sa référence sur la révélation finale : ni les victimes, ni les coupables n’auront perdu leur temps, de même que les acheteurs étant déjà mis au parfum de cette enquête sordide constituant la trilogie littéraire.
Quel dommage que cette entame inégale mais l’expérience se laisse voir...
Créée
le 1 févr. 2020
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