C'est le mimi, c'est le rara...
Ni miracle ni memerde, Les Trois Frères surfe sans complexe sur le succès des Inconnus au milieu des nineties (ça pète hein de dire ça, les nineties).
Délire sympatoche et franchouillard (pas forcément dans le sens péjoratif), il se démarque surtout par sa première partie comme cela a été évoqué par d'autres que moi.
Le film, dans un premier temps dynamique, drôle et truffé de bons mots dont certains deviendront culte, s'enlise rapidement dans une comédie sentimentale gentillette mais un peu trop cucul et prévisible pour être honnête.
On ne peut nier quelques bons éclats de rire au début donc, même si tout cela respire un peu beaucoup les bons sketches arrangé à la sauce film, mais on peut tout aussi difficilement nier un certain ennui à la fin, avec un dénouement aussi prévisible que plat.
Les déguisements, les gags finissent par sonner faux, à l'image de ce gamin campé de façon catastrophique par un enfant-acteur qu'on ne reverra heureusement nulle part ailleurs.
Les Trois Frères fait partie de la conscience collective, mais davantage comme une jolie bande-annonce avec des extraits inspirés qui sont restés dans les mémoires, mais dont le reste, si il n'inspire pas directement le dégoût, suscite au mieux l'indifférence.
Disons simplement que ça fait une soirée télé très correcte par rapport à ce qui passe habituellement, mais ce n'est pas un grand représentant du 7ème art...