Film pop-corn et encore. Et de toute façon j'aime pas le pop-corn.
Comme j'en dissertais récemment avec un estimé abonné, Les Trois Mousquetaires mériterait presque 2.
C'est finalement un blockbuster d'une médiocrité tout à fait banale, bien loin du niveau d'exigence requis pour prétendre à la pire note.
Si ce n'est...
Si ce n'est que finalement, derrière une apparente nonchalance, il y met du sien.
Des CGI risibles aux tentatives pitoyables de nous faire croire que Milla a des seins, des gadgets steampunk à la tournante en règle infligée à l'histoire de France, des ninjas à l'utilisation de Dumas comme un simple prétexte aux explosions et aux combats inutiles et rasoirs.
Tout le monde est en roue libre. Les acteurs n'y croient pas, les mecs des effets spéciaux n'y croient pas, le réal pas mieux, et le spectateur baille, un comble pour ce qui s'imposait pourtant dès la bande-annonce comme un film d'action, et qui brasse frénétiquement de l'air pour nous en convaincre, à grands renforts de dirigeables.
Tout cela n'amasse ni mousse (que taire ?), ni enthousiasme.
Disons-le clairement, c'est chiant, aussi plat que le pays, lui-même n'ayant d'égal que Milla.
Pourtant je demandais juste une bouse, juste à me distraire.
C'est pas pour cette fois.