Ce second volet ne parvient guère à égaler l'excellence du précédent.
Le rythme vacille, les événements se succèdent de manière incohérente.
Bien que le spectacle conserve un attrait certain, certaines incohérences jettent une ombre sur l'ensemble.
A l'instar de la mort de Constance, censée mettre fin à ses jours en se pendant, elle demeure soudainement en vie quelques instants de trop, orchestrant une scène émouvante aux côtés d'Artagnan.
Cette séquence, finalement, peine à convaincre, dénuée de crédibilité, et l'ensemble
de l'intrigue semble cruellement dépourvu d'enjeu.
Les scènes cruciales sont expédiées sans la justesse nécessaire, tandis que d'autres, superflues, s'étirent en longueur sans réelle exploitation.
Pour en revenir encore et toujours a l'intrigue (Oui, j'ai un vrai problème avec cette dernière), elle est alourdie par des lacunes narratives (oui oui, toujours ses lacunes narratives) qui engendre une quête constante de compréhension tout au long du film.
Malgré ces défauts, l'expérience demeure cependant agréable, offrant un spectacle qui, pour un film français, se distingue par son rendu visuel.
Cependant, la déception réside dans le constat que le film, et plus encore le matériau originel, portait en lui un potentiel considérable, malheureusement sous-exploité.
Conseil : Laisser de côté vos attentes engendrées par le précédent opus.