Film jouant avec les thèmes de l’identité perdue, la culpabilité et l'obsession de la perfection. En glissant entre le corps et l’esprit, le film explore les confins de la déshumanisation, là où la science efface toute éthique et où la quête de l’idéal défigure l'humain.
Christiane, défigurée et masquée d'un blanc pur, incarne cette quête d’identité, devenue simple objet, perdue dans l'illusion des apparences. Son visage absent trahit une société qui dissout l’être derrière le masque de la perfection, sa beauté envolée, son humanité volée. À l’opposé, le Dr. Génessier symbolise la science dévoyée, cette soif de maîtrise sur la chair, prêt à tous les sacrifices.
Pris au piège de sa culpabilité, Génessier cherche une rédemption impossible, enchaînant des actes toujours plus monstrueux, tandis que l'amour paternel se mue en poison. Il veut effacer ses erreurs, mais ne fait qu’alimenter la spirale de souffrance. Ainsi, le film se dresse comme une tragédie de l’âme et du corps, où le masque de la perfection masque, en vérité, l’abîme de la perte humaine.