Une histoire où les images racontent autant de choses ne peut jamais être complètement mauvaise. C'est avec beaucoup de plaisir que l'on retrouvera tout ce qui fait le charme de l'animation japonaise : des décors somptueux, des "accessoires" (véhicules... reflets... douceur et force des éléments naturels) toujours à la fois simples et réalistes. Momo va pourtant devoir suivre à contrecœur sa mère dans ce décor paradisiaque et source d'ennui qui l'éloigne du tumulte excitant de la grande ville. Mais c'est à se prix qu'elle doit parvenir à faire le deuil avec elle de sa jeune vie passée...
Un scénario qui nous replonge dans les thèmes de prédilection de réalisateurs bien connus... Prenons au hasard pour ne pas le citer un certain Hayao Miyazaki...
...Et là nous prendrons certainement conscience que la recette seule d'un bon "japanime" ne suffit pas. Les ingrédients sont là : la mélancolie, l'enfance, la tristesse, l'humour, l'intrusion du fantastique et des esprits de la forêt, des pierres, des sources et de la mer. Mais le film ne décolle pas au-dessus des bons sentiments d'origine. Les "ficelles" sont peut-être trop apparentes. Le réalisateur s'est peut-être, cette fois-ci délibérément contenté de ne toucher que le plus jeune public.