Il parait qu’il s’agit d’une citation biblique de l’ancien testament. Le film éponyme du Goncourt n’y ressemble absolument pas. Le livre ouvrait sur une modernité de ton, une justesse des sentiments et de sincérité. Les jumeaux réalisateurs n’en ont rien retenu. Ils se sont dits qu’il suffisait d’écrire le scénario d’un livre primé pour accéder au graal de la célébrité, eux qui n’ont pas connu cette période. Il s’agit bien d’un navet bruyant que dis-je, assourdissant. La musique ponctue les chapitres, ça vous empêche de penser, et c’est bien mieux comme ça. Rien ne fonctionne dans ce film, l’acteur qui joue le rôle d’Antoine n’a aucun talent sauf celui dégingandé de sa jeunesse mutique. C’est simplement violent ou bruyant, sans expression. On a juste envie de sortir de la salle. Si vous avez le choix… mais on peut aussi avoir envie d’être contrarié et considérer que l’art n’est pas toujours consensuel