L'amour louf
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J’ai toujours pensé que l’on pouvait reconnaître aisément un film américain uniquement en observant l’affiche. Deux acteurs français pouvaient encore dialoguer tandis que deux acteurs américains allaient très vite se bagarrer. C’est de moins en moins vrai dans notre cinéma, s’y ajoute une musique omniprésente qui tient lieu de 3ème acteur. Dans le film si l’on retire les passages musicaux de la période adolescente, le scénario tient en moins d’une heure. La suite est moins bruyante mais tout aussi brutale et violente, le bruit de fond qui reste est la romance. Au début du film on constate que le désir que l’on inspire précède celui que l’on éprouve, c’est un mauvais timing de l’adolescence. Le désir a du mal a être civilisé…et puis le film se perd dans l’absence d’idéal, la violence prend le dessus. L’absence d’idéal ou la perte de sens entraîne-t-il nécessairement une extrême violence ? Dans le cas de Clotaire ce n’est pas génétique ni issu du cadre familial. Le scénariste n’a pas retenu cet angle mais plutôt celui d’un moyen comme un autre d’accéder au pouvoir. Ça manque de finesse et d’analyse. La violence est partout, on ne croit plus à l’histoire et quand la romance revient la musique s’impose de plus belle. Quel est le fil rouge ? La violence, la romance, la musique, c’est un peu foutraque. Au cinéma on aime que l’on nous raconte des histoires même banales qui nous entraînent dans d’autres endroits. Les acteurs Français ne se parlent plus, c’est la loi du plus fort et à terme la fin de l’exception française. J’ai préféré le jeu d’Alain Chabat et d’Élodie Bouchez.
Créée
le 20 oct. 2024
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