Il y a un peu de tout à piocher ici et là : la fougue de PunchDrunk Love, la folie de The Master, le psychédélique de Inherent Vice, le pétrole de There Will Be Blood, la fuite et la finesse de Phantom Thread…
C’est vivant, ça court, c’est drôle, ça foisonne, et, même si Alana ne le voudrait pas, ça respire. Et c’est aussi langoureux… Aussi langoureux que ce plan séquence d’ouverture qui nous tend la main pour accepter ce petit bonbon sucré que Paul Thomas Anderson nous propose, et mon seul regret est de ne pas pouvoir en avoir un autre et les rejoindre derrière l'écran.