"Bonjour je voudrais 1 place pour Licoricé Pizza s'il vous plait".
Telle fût ma prononciation du dernier film de Paul Thomas Anderson en y posant mon plus bel accent italien sortie tout droit de House Of Gucci avant d'être rapidement repris par la dame à la caisse d'un glacial "Licorice Pizza c'est bien ça?". Le ton était donné ..
Inutile de cacher l'enthousiasme qui m'emplissait avant de découvrir le dernier film de Paul Thomas Anderson étant un fan inconditionnel de Boogie Nights, Magnolia et Phantom Thread.
Et que dire à part que je fût entièrement conquis par cette chronique sur fond d'histoire d'amour entre le roux Gary Valentine et la SUBLIME Alana Kane tout deux âgés de 15 et 25 ans. Deux révélations.
Ce film, c'est l'infime impression d'être plongé pendant 2 heures et 13 minutes dans un bain d'eau chaude remplit de pétales de roses, on veut tout simplement que ça dure éternellement.
C'est tout simplement une démonstration de bon goût que nous offre PTA en nous offrant des scènes plus iconiques les unes que les autres rythmées au tempo des Doors et de Nina Simone tout en nous gratifiant de la meilleure scène de Bradley Cooper au cinéma depuis des lustres.
L'humour noir est manié à la perfection et la photographie est absolument sublime. La reconstitution du Los Angeles de l'époque nous fait très rapidement pensé à Once Upon a Time de Quentin Tarantino.
Je ne peux que vous encourager d'aller voir Licorice Pizza tant il nous rappelle ce qu'est la définition du cool, mot qui peut paraître insignifiant et galvaudé aujourd'hui, mais qui, à travers l'œil de PTA, prend tout son sens.