Long Weekend de Colin Eggleston - présenté dans la Rétrospective Ozploitation du Festival européen du film fantastique de Strasbourg (le FEFFS), revenant sur, et nous présentant quelques "fleurons" de la nouvelle vague du cinéma australien - est souvent considéré comme un précurseur du cinéma écologique. Mais entre les bonnes intentions et la réalisation, il y a parfois un fossé. Le film tente d’instaurer une ambiance oppressante en jouant sur les thèmes de la nature vengeresse, mais soyons honnêtes, l’effet n’est pas aussi percutant qu'on pourrait l'espérer. Et je reste gentil, modéré, pondéré, bref, du velours. Non parce que bon... Mais bon bref, déjà, ça parle de quoi ?
L’histoire : Un jeune couple de citadins décide de profiter d'un week-end prolongé pour s'adonner à du camping sauvage au bord de la mer. Par d'imperceptibles étapes, le décor paradisiaque de plage isolée où ils s'installent se charge de mystères avant de se transformer en un véritable enfer...
Une idée de base plutôt cool, faut l’admettre. La nature qui prend sa revanche, c'est un concept qui, dans de bonnes mains, peut devenir extrêmement prenant, voire même angoissant. Mais ici, le film se foire quand même un peu. Colin Eggleston essaie de nous plonger dans une ambiance pesante, avec des paysages vastes et isolés, mais bon, ça traîne. On attend un moment fort, quelque chose qui secoue, un truc choc, même un petit, mais rien. La tension monte… puis redescend… puis remonte… et au final, on est plus frustré qu’autre chose. Les scènes contemplatives, censées intensifier l’atmosphère, finissent par nous sortir du truc, parce qu’elles sont trop longues ou pas assez marquantes. C'est plat, mais c'est beau, mais plat.
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