Lee, une novice du FBI, se voit confier une affaire cabalistique sur un tueur en série. Le cas s’embroussaille lorsqu’il revêt des allures occultes.
Habituellement, je me défie des superlatifs octroyés par une presse dithyrambique, mais ici, j’aurais eu tort de douter. La promotion est assez fallacieuse car l’œuvre revêt des caractéristiques du thriller tel Le Silence des Agneaux, commentaire éculé, je l’admets volontiers. Le film laisse stupéfait longtemps après le générique de fin grâce à effets sobres pour inspirer l’effroi. Lonlegs, c’est ainsi qu’est surnommé le tueur, est instantanément mythique, ce qui est une performance vu le temps d’écran qu’il possède et il figure déjà parmi les icônes de l’épouvante telles Freddy Krueger et Michael Myers. La réalisation est somptueuse : par exemple, les mouvements de caméra peu véloces lors des travellings. Nicolas Cage est aussi méconnaissable qu’il est dérangeant en meurtrier clownesque.