J’avoue que j’ai été très intrigué par la manière dont la mise en abime de la pièce est ici gérée : entre documentaire et incarnation concrète de l’œuvre filmée. Eh bien franchement, avec le recul, je me dis pourtant que c’est bien là ce qui fait tout le sel de ce « Looking for Richard ». Le documentaire seul aurait été intéressant mais n’aurait pas eu la même portée par rapport au regard porté sur le processus créatif. La seule incarnation finale n’aurait pas eu la même force pédagogique, ce qui était visiblement le cœur du propos. Et c’est qu’en plus, derrière tout ça, il y a ce monstre sacré qu’est Al Pacino qui donne toute sa dimension à la démarche. L’air de rien, mais en citant tous ces éléments mis bout à bout, je me demande encore pourquoi je ne mettrais pas une note supérieure...