Noël. Les couleurs vives et chatoyantes succèdent au gris ambiant des semaines écoulées, offrant le premier rôle à nos âmes d’enfants et stimulant nos émotions fatiguées.


Film choral du pape de la comédie romantique britannique, Richard Curtis, Love Actually se prête parfaitement à ce rôle d’énergisant.

Et quelle meilleure période que celle de Noël pour mettre en émoi l’amour ? Ce sentiment si fort, si puissant, qui fait mal parfois mais qui rend vivant et profondément humain.


C’est avec beaucoup de précision que le film nous offre différents portraits de l’amour, naviguant habilement entre humour, déception, légèreté, sincérité, trahison, fantasme, amertume et espoirs. Le tout porté par un casting réunissant la crème des famous british actors.



Un papy-rockeur en roue-libre (Bill Nighy) masquant sa solitude par sa désinvolture mais chérissant (à sa façon) son agent et seul ami.


Un Prime Minister (Hugh Grant) risquant la crise diplomatique pour défendre celle dont il est tombé amoureux.


Un beau-père (Liam Neeson) rongé par le chagrin suite à la perte de sa femme qui se transforme en coach de séduction pour son beau-fils confronté pour la première fois à l’amour.


Un écrivain (Colin Firth) abattu qui, accompagné de son cortège portugais, saura redonner une chance à l’amour.


Le désir impossible et à sens unique d’un Rick Grimes (Andrew Lincoln) de Walking Dead pour une Elizabeth Swan (Keira Knightley) de Pirates des Caraïbes où seulement trois scènes, devenues cultes, suffisent à nous émouvoir.



Sans oublier le jeune anglais fantasmant l’eldorado sexuel américain, une femme (Laura Linney) souffrant de ne pouvoir accorder plus de place à l’homme dont elle est follement amoureuse, une mère de famille (Emma Thompson) souffrant en silence de l’infidélité soupçonnée de son mari (Alan Rickman) ou encore la timidité et la candeur surprenante de deux acteurs de films érotiques (dont Martin Freeman).

C’est parfois hâtif, souvent cliché mais ce film donne tellement de baume au cœur.


Toutes ces histoires entrelacées résonnent en nous, elles nous touchent de différentes manières, nous font rire ou pleurer mais ne nous laissent certainement pas indifférents.

C’est la veille de Noël que toutes ces trajectoires trouveront leur point de convergence et où la course effrénée d’un petit garçon dans les dédales d’Heathrow Airport laissera triompher l’amour, et en fanfare !


Ce film est une friandise capable de dérider les plus pessimistes d’entre nous. Il saura raviver les âmes de tous ceux qui ont encore une étincelle dans leur cœur, et je sais que vous êtes nombreux.

DIEGObebop
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le 9 déc. 2024

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DIEGObebop

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