Vu en 2021.
La destruction de la météorite Agatha 616 avec des missiles atomiques a eu pour effet secondaire de transformer les animaux à sang froid en monstres. Sept ans après le « Monsterpocalypse » le reste de l'humanité vit sous terre, les créatures géantes ont pris le contrôle de la surface. Joel repense à sa petite amie du lycée qu'il fréquentait à Fairfield avant que les évènements éclatent. Il est parvenu à renouer par radio avec elle, alors qu'elle est maintenant à 130 km dans une colonie côtière. Joel décide de rejoindre sa dulcinée, malgré tous les monstres dangereux qui se dressent sur son chemin.
Découverte de Michael Matthews, qui sur son 2ème long métrage, va se tourner sur le genre post-apocalyptique. Il aura sous ses ordres, Dylan O'Brian, acteur de teen movies à la Labyrinthe, très correct dans ce jeune aventurier. On retrouve Jessica Henwick, habituée des séries Games of Thrones ou Iron Fist, dans le rôle de la dulcinée à retrouver. Et coup de cœur pour le couple Michael Rooker et la petite Ariana Greenblatt, les personnages les plus attachants du film et que l'on regrette de ne pas les avoir plus longtemps à l'écran mais qui resterons des seconds rôles pour l'apprentissage de Joel à l'extérieur de son bunker.
Coté mise en scène, l'intérêt est bien sûr basé autours des différents monstres qui seront rencontrés dans ce périple post apocalyptique, avec un résultat plus que correct, preuve en est le dégout suscité lors de certaines scènes et de gros plans sur ces monstres hideux. Le film sera nommé aux oscars dans les "Meilleurs Effets Visuels". Coté musique, c'est Marco Beltrami qui s'y colle avec une bande son sans grande ambition. On remarquera tout de même les morceaux d'Arcade Fire lors de la sortie du bunker, ou autre Ben E. King lors de la rencontre avec Mav1s.
Love and Monsters ne se prend pas vraiment la tête et cherche juste à rester fun et c'est surement là sa plus grande qualité. Rien de transcendant mais on passe un bon moment. Tout comme un nombre de productions cette année, on sent que le confinement est dans les têtes, et cette idée de sortir dehors malgré les risques encourus et vivre sa vie fait écho dans nos vies de ces derniers mois. Certaines scènes sont vraiment réussies, la rencontre avec Clyde et Minow, la scène de Mav1s et les monstres qui sont bien rendus à l'écran font que l'on ne s'ennui pas. La trame finale est un peu poussive, et heureusement n'enlève rien aux moments sympas du périple de Joel.
19/05/2021.