Du trauma d’enfance indélébile à la spirale de l’emprise psychique, l’irrationnel de la psychose se confond avec le réel de l’horreur.
J'ai beaucoup aimé ce film dont le titre peut prêter à confusion car il ne s’agit pas tant de possession ( au sens démoniaque) que d’emprise psychique. Ainsi, nous ne sommes pas dans la psychanalyse d'un trauma et ses fantômes de l'inconscient qui évoquent des traumas non élaborés, des deuils non faits mais également dans un univers fantastique, anxiogène ou le réel et le surnaturel, voire paranormal cohabitent. En même temps, tout du long, le film laisse sur une ambiguïté, notamment avec sa fin très ouverte. On se demande où est la réalité, le délire ... Par ailleurs, les émotions fortes sont présentes : peur, anxiété, frayeur, et on entre en empathie avec l’héroïne et sa détresse psychique. J’ai pensé à Repulsion de Polanski.