Pensé au départ comme une suite de Killing Zoe, Lucky Day n'a rien de grandiose. Mais il est parvenu à me plaire malgré tout...
Red sort de prison aprés 2 ans suite à un braquage de banque. Il retrouve enfin sa femme et sa fille et compte bien profiter des bons au porteur toujours en sa possession pour démarrer une nouvelle vie. Mais Luc Chaltier, frére d'une victime du braquage, et tueur prêt à tout pour se venger, compte bien le mettre à mort...
En 2002, Roger Avary sort sa derniére réalisation visible : Les lois de l'attraction. En 2008, il est envoyé en prison pour homicide involontaire alors qu'il conduisait en état d'ivresse. Pendant les 8 mois qu'il va y passer, il continue à penser à la suite qu'il pourrait donner à Killing Zoe, et va pouvoir mettre un peu de lui dans ce film. L'occasion aussi pour lui de retrouver Samuel Hadida à la production, même si celui-ci décéde en novembre 2018. Mais finalement, Lucky Day voit bien le jour, prés d'un an plus tard. Et le résultat, s'il semble être un film assez classique, se montre d'une violence assez brute, et d'un humour assez décapant, pour parvenir à maintenir l'intérêt tout du long.
Il faut dire que le casting est particuliérement efficace. Notamment dans les seconds rôles, porté par une Nina Dobrev qui simule parfaitement la française s'exprimant en anglais (moins la française tout court), un Crispin Glover génial en Luc Chaltier, un David Hewlett en roue libre, ou encore un Tomer Sisley à la moustache quasi hitlérienne ! Dans le lot, Luke Bracey, aussi bon soit-il, parait bien fade ! Pour le reste, le film ne fait pas l'impasse sur le gore, sur la violence, et bien que ses personnages manquent de profondeur, il y a ce côté jouissif qui compense et fait passer un bon petit moment !