Lucky Day par Jean-Luc-Godzillard

Rien que pour Les Lois de l'Attraction, et bien que je n'ai toujours pas vu Killing Zoe (une lacune qu'il va falloir vite combler), Roger Avary fait partie de mes réals à suivre. Malheureusement, il y a eu tout les déboires que l'on sait (un an de prison ferme, c'est pas ce qui rend le mieux sur un CV), et au final, ce Lucky Day qui est bien loin de mes espérances.

Je crois qu'en fait, le film souffre de sa trop longue gestation. On y trouve à la fois des idées cools qui accumulées, ne fonctionnent pas (Le perso de Crispin Glover, génial avec son accent français pourris, mais ce même accents annule l'effet de quelques punchlines qui, sans ça, auraient vraiment claqués), et d'autres trucs qui semble trop polis, trop lissés par rapport au potentiel du film en terme de polar mi-cool, mi-portnawak .

De fait, Lucky Day semble toujours dans une sorte d'entre-deux au niveau du ton comme au niveau du rythme. Je me demande d'ailleurs ce que ça aurait donné avec une temporalité déconstruit (chose qu'Avary a déjà fait, en plus), mais il y avait matière à vraiment amélioré le film.

Bref, sans être désagréable, c'est quand même pas top. Reste quelques bons trucs, une Nina Dobrev trop choupi (et quand elle parle français avec son petit accent, Rhhaaaa...), et donc Crispin Glover, rarement aussi bien servi.