Avec cette fresque "grand genre" qui a tout du chant du cygne wagnérien, Luchino-Ludwig, retrace le déclin inéluctable du petit royaume de Bavière, avec à sa tête une folle frustrée qui ne songeait qu'à se construire des châteaux de princesse ! "Ludwig" est donc un autre chef d'oeuvre du maître, entre descente aux enfers et auto-portrait vénéneux de l'artiste, ressassant non sans emphase que toute splendeur est condamnée à l'anéantissement... Le tout dégouline évidemment plus qu'un peu de pompiérisme, et l'agonie se prolonge peut-être un peu trop longtemps. [Critique écrite en 1983]