Lupin III (2014) - ルパン三世 / 133 min.
Réalisateur : Ryuhei Kitamura - 北村 龍平.
Acteurs principaux : Shun oguri - 小栗旬 ; Meisa Kuroki - 黒木メイサ ; Gou Ayano - 綾野剛 ; Tadanobu Asano - 浅野忠信 ; Tetsuji Tamayama - 玉山鉄二.
Le pitch :
Afin de récupérer un précieux collier égyptien, Lupin III, gentleman cambrioleur, se prépare avec ses amis à infiltrer une forteresse hautement sécurisée.
Premières impressions :
Nul, nul, nul, nul, nul ! Pourquoi le cinéma s'évertue-t-il si souvent à massacrer les œuvres dont il s'inspire ? Cette fois-ci le pauvre supplicié n'est autre que Lupin III, gentleman cambrioleur (et petit-fils japonais d'Arsène Lupin), plus connu dans nos contrées sous le sobriquet "Edgar de la cambriole". Alors que le héros créé par Kazuhiko Katô avait connu de brillantes adaptations animées (entre autre par Hayao Miyazaki et Isao Takahata), cette seconde adaptation live (la dernière remonte à 1973) est loin, très loin de la décontraction et de l'esprit bon enfant qui caractérisait le dessin animé.
Sur l'écran, beaucoup de moyen et, à l'image des superproductions hollywoodienne, mais bien peu d'idées. Alors oui, c'est bien réalisé, l'image est propre, les acteurs s'en sortent plus ou moins... Seulement, un taenia aurait été un meilleur scénariste. Le film ne contient aucun rebondissement ou presque, toutes les scènes sont d'une horrible entente. Le réalisateur nous abreuve de scènes d'action quand le scénariste tente vainement de tirer sur la corde du triangle amoureux poussant à la trahison (mais en fait non parce que "c'est mon frère").
Parmi les rares choses que l'on peut sauver de ce film, citons la ressemblance physique des acteurs avec les personnages originaux (du moins pour une partie) et l'influence manga plutôt bien dosée qui évite le grotesque des nombreuses mauvaises adaptations. J'ai également relevé la musique globalement dans le même ton que celles des animés.
Ainsi, malgré les moyens mis à sa disposition Ryuhei Kitamura ne nous propose qu'un énième mauvais film d'action. Vous l'aurez compris, l'inintérêt scénaristique et le niveau zéro de la créativité réalisatrice font de ce film une distraction parfaitement dispensable.