M/other par Elie Belhadjar
Quel cul la nana !
Par contre, le gamin a vraiment une gueule de triso.
Spectateur, petit voyeur !
Vraiment surprenante les coupures entre certaines séquences : un écran noir, un flash blanc, la caméra qui "vacille", s'arrache à la scène, ou fuit, comme pris sur le fait ! Un sursaut pudique ?
Étrange également la musique qui accompagne le début de certaines séquences. Hypothèse : Présente pour nous rappeler que c'est un film, une fiction et que les images sont avant tout là pour faire sensation/impression. J'ai trouvé que cela créé un contraste très élégant avec l'aspect très documentaire de la prise de vue. Ça libère le spectateur du simple rôle de témoin.
Ça lui permet également de reprendre son souffle.
Une version française ne marcherai que partiellement car une grande partie du charme de ce film ce trouve dans son exotisme et dans notre curiosité à l'égard des codes au sein de la société japonaise. En somme, beaucoup de mystère pour un spectateur occidental comme moi.
J'aimerai plutôt savoir comment le public japonais perçoit le film.
Bon OK j'avoue, j'ai été surpris par le générique de fin. Je l'attendais pas si soudainement. Je n'escomptais pas réellement un dénouement mais une fin un peu plus sensible (symbolique ?), oui. C'étais idiot de ma part. Mais c'est là qu'on se rend compte à quel point nous somme formaté par un type de cinéma.