Un jeune homme est invité par sa future épouse à visiter sa belle-famille sur l'ile de Ré. Où il va se rendre compte que sous leurs aspects bienveillants se cache des faux-semblants.
Alors déjà, le grand mérite de ce film, que j'aurais oublié une fois ma critique en ligne, c'est que ça dure moins de 80 minutes. Mais pour dire quoi ? Que chacun a des secrets ? Que sous le vernis de la famille parfaite se cache des gens imparfaits ? Ce qui fait que j'ai eu l'impression d'avoir 80 minutes d'avances sur l'histoire, cousue de fil blanc. Du coup, j'ai regardé les acteurs, Thierry Lhermitte qui ne porte pas de slip, Marie-Anne Chazel qui nous refait Ginette, Sabine Azéma qui est là comme une huitre sur le rocher, Jérôme Commandeur qui ne me donne pas envie de le connaitre tant il parait antipathique... Heureusement qu'il y a Arthur Dupont, et Déborah François, qui est là comme si elle avait le droit de déconner elle aussi dans une comédie française. Sans oublier, on voit l’œil d'un cinéphile, la révélation de Alicia Endermann, la jeune femme allemande qui joue la jeune fille au pair, et qui est à tomber à la renverse ; après des recherches pointues, j'ai appris qu'elle a concourue pour Miss Univers.
Ça pose toujours le problème de financer de tels films, surtout que là, il y a eu deux réalisateurs, Dany Boon est producteur, mais rien ne s'additionne ; tout se soustrait. Au moins, la réalisation est plutôt jolie, car ça met bien en valeur les paysages de l'ile de Ré mais je me demande à quoi ça sert.
Tout comme cette critique en fait...